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En convoquant Platon, Abû Nasr al-Fârâbî et Rousseau, le présent article s’efforce de questionner l’éducation, à travers la pédagogie active, comme moment de construction d’un sujet libre et pensant, au cœur des réformes institutionnelles et du rôle de l’État. Après une mise en lumière de l’impératif moral et politique de l’éducation chez Platon, le texte insiste sur la pédagogie active qui se donne à lire chez Abû Nasr al-Fârâbî et Rousseau, lecteurs avisés de Platon et partisans d’une cité vertueuse, dont la trajectoire porte sur la construction de la paix et la modernité éducative au cœur d’une « Afrique déroutée », berceau de l’humanité, dont le défi et le devoir s’inscrivent dans l’éducation de sa jeunesse et à l’effet de répondre à la mission d’édification d’une société d’initiative. Mots-clés : éducation - État - leçon de philosophie - liberté - paix.